Revenus locatifs pris en compte pour prêt immo

Les revenus locatifs pris en compte varient selon la situation professionnelle.
Pour le calcul du taux d’endettement, la banque prend en compte les loyers nets de charge.
Un bon taux d’endettement permet d’obtenir plus facilement un crédit immobilier.

Vous souhaitez réaliser un investissement dans l’immobilier locatif, mais vous ne disposez pas des fonds nécessaires ? Découvrez dans notre article comment faire pour financer votre projet sans apport : comment faire un investissement locatif sans apport ?

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La place de la situation professionnelle

Un investissement immobilier procure de nombreux avantages. Il permet de se constituer un patrimoine immobilier et offre un revenu régulier grâce à la mise en location. De plus, les dispositifs de défiscalisation sont nombreux. Mais cet investissement requiert des fonds importants.

Dans ce cadre, un emprunt immobilier se présente comme une bonne alternative. Mais pour en obtenir un, il faut remplier quelques conditions. Dans ce cadre, la banque procède à différentes analyses pour déterminer la capacité d’emprunt. La première est le taux d’endettement. Il ne doit pas dépasser les 33 %.

En dehors de cela, elle prend en compte les autres sources de revenus en dehors des revenus locatifs. En effet, une personne ayant une autre source de revenu présente moins de risques d’insolvabilité. En effet, lorsque le logement est vacant, le propriétaire peut toujours compter sur son activité professionnelle.

Les personnes possédant un CDI et les fonctionnaires présentent une bonne stabilité. Les travailleurs indépendants doivent justifier d’au moins 3 à 5 ans de revenus réguliers. En effet, au début, la situation des travailleurs indépendants est un peu instable.

Mais ensuite, avec la stabilité, il est plus aisé d’obtenir des crédits immobiliers. Le montant pris en compte correspond à la moyenne des trois dernières années. Pour les professions libérales, un an d’ancienneté suffit en temps normal.

Il faut noter que les revenus obtenus grâce à un CDD, un stage ou un contrat en intérim ne sont pas pris en compte. Entre autres, l’argent obtenu grâce à la retraite est considérée comme des revenus mensuels stables. Ainsi, ils sont comptabilisés à 100 % comme des salaires.

Quel est l’intérêt de faire un investissement dans l’immobilier ? Pour le savoir, consultez également notre article : pourquoi acheter pour louer ?

Les loyers pris en compte dans le calcul

Entre autres, 70 % des loyers perçus sont pris en compte. Cela signifie que les 30 % restants couvrent les charges et risques liés à l’investissement. Il peut s’agir d’un logement vacant ou encore de loyers impayés par exemple.

Les revenus locatifs pris en compte dans le calcul du taux d’endettement sont les loyers nets de charges. Ils sont calculés en déduisant les sommes effectivement réglées par le propriétaire. Une autre méthode consiste à appliquer un coefficient uniquement.

En outre, il est possible de déduire des loyers bruts les charges locatives. Il est possible de citer la taxe foncière, les cotisations d’assurance de loyers impayés. S’ajoute à cela les commissions d’agence et les frais de syndic. Il y a aussi les primes d’assurance et les mensualités du prêt immobilier.

Il faut noter que le taux d’endettement varie selon la méthode de calcul utilisée. Dans certains cas, les aides sociales et les pensions touchées prises en compte par la banque. Entre autres, les banques appliquent souvent un coefficient de charge.

Cela est surtout pratique lors de la préparation du projet. Lors de cette étape, il est compliqué d’établir une liste précise des loyers et des charges. Ainsi, une somme forfaitaire de 25 % et 40 % du montant des loyers bruts est appliqué.

Lorsque le taux d’endettement est trop élevé, il faut rassurer la banque avec une bonne épargne. Souscrire une assurance vie est également une bonne alternative. En effet, en cas de problèmes, l’assureur se charge de rembourser les mensualités. De plus, les mensualités de l’assurance emprunteur sont déductibles des revenus fonciers.

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Les alternatives possibles

Entre autres, il est possible d’obtenir un prêt immobilier sans apport. Dans ce cas, il faut rassurer la banque sur la situation financière. Ainsi, être propriétaire de sa résidence principale est un point positif. L’optimisation fiscale est également une bonne alternative.

Dans cette situation, les intérêts de l’emprunt peuvent être déduits des revenus fonciers. Cette solution est uniquement possible pour le régime d’imposition réel. Le propriétaire peut aussi déduire les frais de gestion et les charges de copropriété. Si l’investisseur réalise des travaux importants au niveau de la propriété, il peut bénéficier du déficit foncier.

Entre autres, le taux d’intérêt pour un investissement dans le locatif est un peu plus élevé que pour financer une résidence principale. Mais la plupart du temps, ce taux s’explique par le risque important que supporte la banque. La location meublée est moins risquée lorsque l’investisseur possède déjà une résidence principale. L’analyse de risque diffère un peu pour une résidence secondaire.

Si l’investisseur ne possède pas encore de résidence principale, les banques sont plus réticentes. Dans le cas contraire, elle procède toujours au calcul du taux d’endettement. En outre, l’investisseur ne peut pas bénéficier d’un prêt réglementé.

De plus, il faut payer les intérêts intercalaires. La banque décaisse l’emprunt petit à petit lors des appels de fonds. Après le dernier décaissement, l’amortissement démarre. Et pendant ce temps, il faut payer ces intérêts intercalaires. Il est possible de reporter le paiement jusqu’à la livraison du bien.

FAQ

Le taux d’endettement est obtenu grâce au rapport des charges du ménage par rapport aux revenus. Ainsi, il faut additionner les charges fixes. Cet indice permet aussi de connaître ses capacités de remboursement.

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