Le rendement locatif est un indicateur qui permet de savoir si un investissement immobilier est réellement rentable, plus que d’autres formes de placement comme l’assurance vie ou l’épargne ; et en combien de temps le montant investi sera totalement remboursé. Toutefois, on ne peut ignorer que la location est soumise à de nombreuses charges dues au niveau fiscal et administratif, qui doivent être prises en compte. Parmi ces charges, on peut citer la taxe foncière, la CFE, CRL ou la CSG sur revenus fonciers pour non-résidents.
- Le rendement brut locatif.
- La différence avec le rendement net locatif.

Définition du rendement brut locatif
Le rendement brut locatif est un ratio calculé à partir de la rentabilité brute annuelle (qui est le résultat de la multiplication par douze du loyer mensuel) et le montant total investi.
Ce rendement est l’indicateur qui permet de connaitre en combien d’années l’investissement locatif de départ sera totalement amorti. On peut, par exemple, dire que l’investissement de départ sera totalement remboursé en 20 ans pour un rendement égal à 5 %.
Lors de l’étude de départ, l’investisseur se basera sur cet indicateur pour évaluer s’il est en train de réaliser un bon investissement ou non. Les dispositifs de défiscalisations comme la loi Borloo, la loi Pinel, la loi Malraux… impactent également favorablement sur ce rendement en optimisant les rendements locatifs. Pour en savoir plus le sujet, consultez également notre article : CSG sur revenus fonciers pour non résidents.

La différence entre le rendement locatif brut et le rendement locatif net
Comment est calculé le rendement net locatif ?
Le rendement brut locatif est un bon indicateur, mais il serait encore plus intéressant de raisonner à partir des rendements locatifs nets. La rentabilité nette est obtenue en soustrayant aux loyers perçus les différentes charges liées à la location comme la gestion locative, les réparations et entretiens, les intérêts des emprunts, et surtout les obligations fiscales et administratives.
Comme déjà énoncé, les dispositifs de défiscalisation immobilière peuvent vous aider à alléger vos impôts, et donc à optimiser vos rendements fonciers. Pour comprendre leur mécanisme d’exonération fiscale, consultez également notre article : loi Borloo !

Les différentes charges obligatoires
Pour obtenir un chiffre fiable représentant la rentabilité locative nette d’un bien immobilier, il est important de se renseigner sur les obligations fiscales et administratives et de les considérer dans le calcul. Parmi ces obligations, on retrouve la taxe foncière, la taxe d’habitation si son paiement est dû par le propriétaire, la CFE qui remplace la taxe d’habitation dans la location meublée.
FAQ
Oui, vous pouvez le déduire à condition que vous ayez effectué les démarches nécessaires, démarches au niveau des huissiers par exemple, pour sommer le locataire de payer. Toutefois, les loyers impayés ou les absences de loyer dus à une vacance locative par exemple ont une grosse incidence sur le rendement brut. C’est ainsi que ces situations doivent être évitées autant que possible.
Nos autres articles peuvent également vous intéresser :
- Comment optimiser vos rendements locatifs : contribution sur les revenus locatifs dans le bail commercial
- Comment gagner en assurance avec son investissement dans l’immobilier locatif : peut-on déduire les loyers impayés ?
- Comment réussir son investissement immobilier : doit-on payer la CFE en LMNP ?