Le placement immobilier représente un investissement lucratif mais aussi pourvu de contraints. Mis à part les diverses gestions des biens locatifs, les contraintes administratives qui en résultent peuvent en démotiver certains investisseurs.
- Bien évidemment, comme tous les autres revenus, vous devez déclarer vos revenus fonciers du fait qu’ils sont aussi imposables. Pour cela, quelques éléments doivent être considérés comme :
- La définition des revenus fonciers
- Le choix du régime fiscal
- La détermination des éventuels résultats fonciers et charges déductibles

Comme les autres types de ressources ou de revenus enregistrés par les contribuables, les rendements fonciers sont à déclarer aux impôts. Il est important de suivre certaines démarches pour effectuer sa déclaration de revenus fonciers et connaître le montant des impôts correspondants. Il faut, par exemple, choisir son régime d’imposition en fonction de sa situation, du dispositif de défiscalisation immobilière choisi pour son investissement… Pour plus d’informations à ce sujet, consultez notre article : déclaration impôts sur le revenu loi scellier.

Rendements fonciers : comment ils se définissent ?
Les revenus fonciers les plus connus sont les loyers perçus quand vous mettez en location des logements, c’est-à-dire issu d’un investissement locatif. Qu’il s’agisse d’une location vide ou d’une location meublée d’une résidence principale, tous les revenus perçus sont appelés « revenus fonciers ». Et ils sont imposables.
Grâce à des dispositifs de défiscalisation immobilière, comme le dispositif Pinel, il est possible d’optimiser ces revenus et d’alléger les impôts qui y sont relatifs. Vous pouvez percevoir des revenus sur tous types de biens immobiliers : un appartement, un studio, un logement professionnel ou une maison.
Mais, le rendement foncier peut également s’agir de recettes résultant d’un placement dans une entreprise foncière ou toute autre forme de placement d’argent dans des biens immobiliers.
Pour de plus amples informations sur le sujet, sur la déclaration des revenus par exemple, consultez également notre article : impôts !

La déclaration du revenu foncier
Au moment de faire la déclaration de vos revenus et de payer votre impôt sur le revenu auprès de l’administration fiscale, il est important de faire le calcul de votre revenu brut, lequel se base sur l’ensemble des revenus de votre foyer fiscal. Ce montant correspond notamment au total des recettes, des loyers et des charges avec les modifications apportées depuis le 1er janvier 2019 sur les démarches de déclaration de revenus (le prélèvement à la source).
Au moment de déclarer ses revenus, qu’il s’agisse de rendements fonciers ou autres, vous devez compléter un formulaire. Dans certaines circonstances, si vos rentes foncières sont soumises au régime réel, vous devez peut-être compléter une déclaration particulière.
En effet, deux régimes biens distincts existent pour votre déclaration, notamment le réel ou le mirco-foncier. Dans le premier cas, il concerne essentiellement les revenus supérieurs ou équivalents à 15 000 euros et qui permet de profiter d’une réduction sur les intérêts d’emprunt de crédit immobilier. Et la deuxième possibilité concerne les contribuables qui perçoivent des rendements fonciers inférieurs à 15 000 euros. Ils pourront donc bénéficier d’un abattement forfaitaire sur leur assise imposable.
FAQ
Le loyer perçu avec la location nu est imposée dans le classement des revenus fonciers.
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