- L’investisseur a le choix sur le taux de mise de fonds selon le type d’habitation qu’il souhaite acquérir
- Il a également à sa disposition deux types de placement, à savoir l’organisme de placement collectif immobilier (ou OPCI) et des sociétés civiles de placement immobilier (ou SCPI)
- Pour ceux qui souhaitent bénéficier de divers avantages fiscaux, ils peuvent choisir l’investissement dans un OPCI meublé

Avoir un patrimoine dans l’immobilier, cela a du bon. En effet, construire dans la pierre est bien meilleur que tous les contrats d’assurance vie. En plus des revenus locatifs que vous pouvez percevoir, vous pouvez aussi en tirer des allègements fiscaux importants. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez notre article : quelles sont les bases de l’investissement immobilier ?

Quelle mise de fonds choisir pour avoir un investissement dans le locatif réussi ?
Pour le cas d’un investisseur occupant, son principal objectif est d’acheter un bien immobilier locatif afin de s’y loger. En effet, pour devenir propriétaire d’un immeuble doté de trois ou de quatre logements, il faut disposer d’une mise de fonds équivalente de 10 % de la valeur d’achat.
Si le même acquéreur décide de ne pas utiliser son logement de trois ou de quatre logements, il doit ainsi verser une mise de fonds de 15 % (ou de 20 % en financement régulier). À cela s’ajoute une assurance de prêt hypothécaire SCHL. Dans le cadre de l’investissement dans l’immobilier, le versement de la petite mise de fonds (celle de 10 %) est tout à fait possible. Plus tard, cela permet d’obtenir un autre bien immobilier, puis un autre et ainsi de suite, dans la mesure où l’investisseur dispose d’un maximum de fonds.
Pour le cas d’un investisseur non occupant, il achète les biens immobiliers comme s’il achetait des actions à la bourse. Le principal objectif, c’est l’augmentation du capital. S’il souhaite acquérir un immeuble doté de cinq ou de six logements, il doit prévoir une mise de fonds de 25 %.
Que faut-il faire pour que votre investissement dans l’immobilier soit réussi ? Pour plus de renseignements à ce sujet, consultez également notre article : comment optimiser son investissement immobilier ?

Les différents types de placements immobiliers
L’investissement dans des fonds immobiliers (ou dans la pierre papier) offre au propriétaire deux choix entre deux types de placements immobiliers. Il s’agit des organismes de placement collectif immobilier (ou OPCI) et des sociétés civiles de placement immobilier (ou SCPI).
Ces deux types de placement ont une double finalité : la gestion du patrimoine immobilier et l’investissement indirect dans ce patrimoine par la participation des sociétés immobilières, soit directement, pour les OPCI.
Le fonctionnement de la SCPI et de l’OPCI est très simple. En effet, les sommes versées dans le cadre de l’investissement sont utilisées pour l’acquisition d’un ou de plusieurs immeubles locatifs à usage de résidence principale.
En échange, la participation des investisseurs se matérialise par des actions ou des parts sociales. Que le placement soit SCPI ou OPCI, la gestion locative du patrimoine est soumise à une société. Cette dernière agit pour le compte des porteurs ou des actionnaires.
Concernant la rémunération des investisseurs, ils reçoivent des revenus réguliers proportionnels au nombre d’actions ou de parts qu’ils détiennent.
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Le cas d’investissement dans un OPCI meublé
En termes d’investissement dans le locatif, le recours à l’OPCI meublé procure de nombreux avantages. Tout d’abord, les risques immobiliers sont mutualisés, et il n’existe pas également de contraintes de gestion.
De plus, chaque investisseur a la possibilité de calibrer d’une manière précise sa souscription selon sa capacité d’investissement. Par ailleurs, il est possible de répartir les actifs dans de nombreux secteurs : résidences séniores, étudiantes, EHPAD, etc.
À part cela, le régime fiscal de la location meublée non professionnelle est applicable à ce type de placement. Cela a l’avantage de réduire l’assiette fiscale et d’alléger les effets de l’impôt sur les rendements locatifs. Et pour cause, les revenus de la location en meublé sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux. À cela s’ajoute la possibilité de déduire diverses charges liées au bien immobilier (intérêts d’emprunt, amortissement, etc.).
FAQ
Bien entendu, ce type d’investissement comporte des risques. Il s’agit d’abord d’un risque de la perte de capital et de manque de liquidité. Il peut également y avoir des risques liés aux marchés financiers et immobiliers (exemple : baisse de la valeur des actions détenues, ou variation des taux de change ou de crédit).
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