- Pour une location classique, en dessous de 15 000 euros, le propriétaire peut choisir le régime micro-foncier, c'est-à-dire 30% des charges liées au logement sont taxées.
- Il est aussi possible d’opter pour un régime réel d’imposition. il est possible d’appliquer un amortissement.
- Pour la location saisonnière, la déduction est calculée en proportion du temps écoulé.
- Faire un crédit immobilier est un bon moyen de départ pour investir dans l’immobilier locatif saisonnier.
- Les résidences principales ainsi que les résidences secondaires peuvent faire l’objet d’un investissement locatif saisonnier.

La question de la rentabilité importe énormément pour les investisseurs, surtout pour les plus jeunes. Pour vous aider à mener votre investissement, et surtout le réussir, consultez notre article : je réussis mon premier investissement locatif : utilisez un calculateur !

Choisir l’immobilier locatif saisonnier
L’assurance vie est un des investissements les plus appréciés par les français. Pourtant, il existe d’autres alternatives plus lucratives. La location de logements meublés est soumise à l’impôt dans la catégorie bénéfices industriels et commerciaux. Les gains sont considérés comme des revenus fonciers. Pour une location classique, en dessous de 15 000 euros, le propriétaire peut choisir le régime micro-foncier.
Dans cette situation, 30% des charges liées au logement sont taxées. Il est aussi possible d’opter pour un régime réel d’imposition. Le revenu imposable sera la différence entre les recettes et les charges liées à l’investissement dans le locatif.
Entre autres, il est possible d’appliquer un amortissement. Cela est valable pour tous les biens avec un prix unitaire dépassant 500 euros. Si le bien est loué toute l’année, toutes les charges peuvent être déduites.
Pour la location saisonnière, la déduction est calculée en proportion du temps écoulé. Il faut noter que la loi Pinel interdit la location meublée pour tous les appartements Pinel. Ils sont uniquement destinés à la location nue.
Pour plus d’informations utiles sur le sujet, et surtout pour savoir comment garantir son rendement, consultez également notre article : tout savoir sur l’investissement immobilier !

Réussir son investissement
Pour réussir son investissement dans la location en meublé temporaire, il faut penser au budget. Se tourner vers la banque est le meilleur moyen d’obtenir un financement. Pour obtenir un crédit immobilier, le taux d’endettement ne doit pas dépasser les 33%.
Un courtier peut aussi aider le propriétaire à trouver le meilleur taux. Entre autres, les propriétaires peuvent mettre en location temporaire leur résidence principale. Tout le monde peut le faire lors de la période estivale avant de partir en vacances. Cette pratique procure de nombreux avantages.
Un loyer est versé pendant les vacances. De plus, la maison est bien entretenue. Cette alternative est tout aussi intéressante lors des congés pour ceux qui habitent dans de grandes villes. Les clients potentiels sont nombreux. Louer sa résidence secondaire est aussi une bonne idée.
En effet, lorsqu’elle est inhabitée, elle engendre de nombreuses charges. Pour en tirer profit, il suffit alors de se lancer dans l’investissement locatif. En effet, le secteur est en pleine croissance. Pour les vacances, de plus en plus de touristes préfèrent les maisons à la place des hôtels. Il faut tout simplement rendre l’appartement plus attractif.
La fiscalité appliquée
Les revenus locatifs obtenus grâce à la location temporaire sont soumis à l’impôt. Les propriétaires sont soumis à la contribution économique territoriale ou CET. Cela est valable lorsque l’hébergement locatif est une activité professionnelle non salariée.
Dans certains cas, il y a une exonération. Dans ce cas, il faut payer la taxe sur l’habitation. Lorsqu’il s’agit d’une activité touristique ou apparentée, il faut payer la taxe foncière. La rente locative peut être autant élevée que celle d’une location tout au long de l’année. Et la fiscalité est plus avantageuse que pour une location classique.
En effet, les gains ne sont pas considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux. Ainsi, seuls 29% des loyers perçus sont imposables. Un plafond est cependant fixé par la loi. Il est de 76 300 euros par an. Il faut néanmoins faire attention aux charges. Si elles dépassent 71% de la rente locative, il vaut mieux choisir une autre option.
FAQ
Effectivement, si vous rajoutez un appartement à vos locations LMNP, il vous faut déposer le P2/P4i auprès du tribunal de commerce du lieu où votre bien est situé.
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