- Investir à l’étranger comporte de nombreux avantages, mais aussi de grands risques.
- Un placement à l’étranger nécessite le respect de certaines conditions et règles, tant administratives que fiscales.
- Il existe des dispositifs de défiscalisation légaux qui permettent aux contribuables de réduire leurs impôts sur les revenus. Il faut juste savoir les choisir.

Tout contribuable en France est soumis à l’impôt sur le revenu. Il existe, toutefois, de nombreux moyens de réduire légalement cet impôt. Pour ce faire, il est habituel d’investir dans l’immobilier, dans des contrats d’assurance vie ou encore des contrats d’épargne-retraite. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez notre article : meilleur contrat assurance vie avec une SCPI

Pourquoi investir à l’étranger ?
L’investissement immobilier à l’étranger rapporte énormément. De plus, il est facile de trouver des zones géographiquement intéressantes grâce à l’aide de spécialistes. Toutefois, l’investissement dans un pays étranger comporte les mêmes risques que ce qu’il y a sur le territoire français : un brusque virement du marché immobilier.
Le patrimoine immobilier est aussi plus coûteux et plus complexe à gérer, surtout pour ceux qui ont leur résidence principale en France. De ce fait, ce sont les placements tels que Sicav ou les obligations qui attirent plus les épargnants. Notez tout de même que la défiscalisation à travers des dispositifs fiscaux hors du territoire français est très différent de l’investissement locatif à but fiscal dans l’Hexagone.
Les avantages sont des contreparties de l’engagement d’une personne physique (ou morale) à suivre les lois érigeant la convention fiscale. Cette convention est toujours passée entre les deux États et permet de bénéficier d’une réduction d’imposition sur l’ensemble de tous les revenus. Le prélèvement à la source n’entre pas encore en vigueur dans ce cas de figure. Par ailleurs, il est possible d’inscrire une assurance à l’étranger pour tout souscripteur résidant en France.
Pour comprendre les avantages d’acquérir vos revenus fonciers à l’étranger, consultez également notre article : tout sur la SCPI !

Fiscalité d’un placement à l’étranger : que comprendre ?
Pouvoir échapper à la fiscalité sans avoir à faire un énorme investissement fait rêver tout contribuable français. Toutefois, tous ceux qui ont leur résidence fiscale ou domicile fiscal situé sur le territoire français se doivent de payer un impôt sur tout revenu français. Ils doivent également payer l’impôt sur le revenu étranger.
Investir à l’étranger nécessite le respect de certaines conditions et de certaines règles administratives et fiscales. De ce fait, l’épargnant peut respecter les réglementations imposées pour lutter contre le blanchiment d’argent et permettre une liberté de circulation de son capital. A condition de bien se renseigner, l’investissement locatif étranger peut être une vraie aubaine.
Pour obtenir le statut de résident français, il faut respecter au moins une des quatre conditions qui suit :
- Disposer de son domicile fiscal en France
- Avoir séjourné au moins 6 mois sur le territoire français
- Avoir son activité professionnelle principale en France
- Posséder son centre d’activité économique en France
Légalement, il est pratiquement impossible d’être exonérer sur l’impôt, puisqu’il est difficile d’obtenir le titre de non-résident. Si l’épargnant tente de faire un transfert d’une partie ou de l’ensemble de son capital à l’étranger, il risque de subir un contrôle fiscal lorsqu’il effectuera un rapatriement.
Où investir à l’étranger ?
Les lois fiscales diffèrent d’un pays à un autre, de même que les lois fiscales au sein d’un même pays (loi Pinel, Loi Malraux, loi Girardin…). Il est donc nécessaire de faire attention aux réglementations et les procédures civiles. Il existe de nombreux pays où vous pouvez investir. Le Maroc, par exemple, possède un climat agréable et quitte progressivement une crise économique mais aussi immobilière.
Ce sont les plus-values immobilières qui intéressent les résidents français dans l’investissement immobilier aux USA. La rentabilité dépend de l’emplacement de l’immobilier et il est tout à fait possible de trouver des locataires via la « section 8 ». Cette section est un type de programme semblable aux subventions d’aide liées au relogement de l’union européenne.
FAQ
Investir avec la loi Pinel en Outre-mer présente des avantages fiscaux intéressants. Déjà, le plafonnement des niches fiscales monte à 18.000 euros au lieu de 10.000 euros en Métropole. Après, les taux de réduction fiscale sont également revus en hausse, à savoir : 23%, 29% et 32% pour une durée d’engagement locatif de 6, 9 ou 12 ans.
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