Déclarer ses revenus locatifs en micro foncier

Un foyer fiscal est tenu de déclarer ses revenus locatifs.
Pour cela, le fisc a prévu deux régimes que les contribuables peuvent adopter.
Il y a le régime réel et le régime micro-foncier.
Le choix de ces régimes est tout de même soumis à des conditions

Si vous investissez dans l’immobilier, sachez que vous êtes redevables de vos revenus à l’impôt. Il vous faut donc commencer par préparer votre déclaration revenus à chaque début de l’année d’exercice comptable. Sachez également qu’il existe plusieurs manières de réduire légalement vos impôts sur le revenu. Justement, nous vous donnons quelques pistes de réflexion dans notre article : comment déclarer les revenus fonciers d’une sci ?

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Le régime micro-foncier : c’est quoi et que comprendre ?

Le micro-foncier est un dispositif fiscal pour les rentes foncières issues de la location nue. C’est une option adoptée pour simplifier les obligations déclaratives au niveau du fisc. Ce dispositif est tout de même réservé aux rendements fonciers de faible montant. Dans le code général des impôts, la description du micro-foncier se trouve dans l’article 32.

Avant de faire votre déclaration revenus, il est donc important de reconnaître vos types de rendements fonciers. Il faut déterminer s’ils conviennent pour le régime micro-foncier, ou un autre, le régime réel, par exemple. Pour en savoir plus sur l’impôt sur les revenus, découvrez également notre article : tout sur les impôts ?

Quand déclarer ses revenus locatifs ?

Pour déclarer ses revenus, il faut du temps. En effet, une personne peut être soumise à différents impôts. La déclaration de revenus locatifs fait partie des tâches administratives à faire, au même titre que la gestion locative, si un bailleur met en location un immeuble. On peut distinguer deux formes de location : la location à nu et la location en meublé. L’immeuble pourra être occupé soit en tant que résidence principale, soit en tant que résidence secondaire. Dans un investissement locatif, vous  disposez de plusieurs dispositifs de défiscalisation immobilière, dont la loi Pinel, lesquels donnent un avantage fiscal exceptionnel aux investisseurs.

Si une personne décide de construire ou d’acheter un immeuble, et qu’elle loue ensuite ce bien, elle sera nommée bailleur ou propriétaire. En contrepartie de la location, le bailleur bénéficiera d’un loyer. Ce loyer sera considéré comme un revenu. Sur le plan fiscal, chaque revenu devrait être déclaré. On parle alors de déclarer le revenu locatif ou rente foncière.

Pour répondre à la question « quand déclarer ses revenus locatifs ? », sachez que cette déclaration est à faire chaque année au niveau de l’administration fiscale correspondante. Généralement, la déclaration des revenus doit se faire en mois de septembre de chaque année d’imposition. N’oubliez pas que depuis cette année 2019, le prélèvement à la source est en vigueur. Un acompte sera prélevé de votre compte bancaire, directement, tous les mois ou à chaque trimestre. Pour vous aider à ne pas rater les dates de déclaration fiscale, demandez les services d’un fiscaliste professionnel.

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Comment faire une déclaration des revenus locatifs en micro-foncier ?

Un foyer fiscal est tenu de déclarer ses revenus locatifs. Pour cela, le fisc a prévu deux régimes que les contribuables peuvent adopter. Il y a le régime réel et le régime micro-foncier. Le choix de ces régimes est tout de même soumis à des conditions :

  • Si le revenu foncier est supérieur à 15 000 €, le régime réel lui sera imposé.
  • Si le revenu foncier est inférieur à 15 000 €, le locataire peut suivre le régime forfaitaire.

Ce qui nous intéresse ici c’est le cas du régime micro-foncier ou régime forfaitaire. Voici comment déclarer ses revenus locatifs en micro-foncier :

  • Il faut d’abord que la somme des loyers perçus annuels soit inférieure à 15 000 €.
  • Au-delà de cette somme, le contribuable ne pourra pas opter pour le régime forfaitaire ou régime micro-foncier.
  • L’avantage de ce régime réside sur l’abattement qui est accordé à l’investisseur. Cet abattement peut varier selon le type de location.

On peut citer trois taux d’abattement selon la formule de location :

  • Dans le cas de la location nue, l’abattement est de 30% et le plafond est de 15 000€
  • Dans le cas de location meublée, l’abattement est de 50% et le plafond est de 32 600€
  • Pour les gîtes ruraux, ils ont un abattement de 71% et un plafond de 81 500€

L’abattement a pour rôle de couvrir les différents frais comme les frais de gestion et les frais d’entretien. C’est ce qui permet de réduire vos impôts sur les revenus. Et justement, le régime forfaitaire est très simplifié pour régler les devoirs fiscaux.

Il suffit alors de remplir le formulaire n° 2042 dans le cadre 4, intitulé « Revenus fonciers », case 4BE. Sera alors inscrit dans ce formulaire, le total des loyers annuels. Le fisc se chargera du reste. Il fera, notamment, le calcul de l’abattement forfaitaire sur les revenus imposables.

Par contre pour le régime réel, plusieurs variantes sont à mentionner pour pouvoir faire le calcul : intérêts d’emprunt, déficit foncier, bénéfices industriels et commerciaux, …

FAQ

L’investissement locatif est basé sur le désir d’un acheteur, d’un investisseur immobilier d’acquérir un bien immobilier en vide ou en meublé et le mettre rapidement en location (location meublée). D’autant plus que les loyers perçus vous autorisent d’indemniser une fraction des mensualités lors d’un emprunt bancaire.

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