- Pour déclarer les revenus d’une location meublée, il est utile de retenir les points suivants :
- La location nue génère des revenus fonciers, lesquels sont enregistrés dans les bénéfices industriels et commerciaux.
- La location nue (résidence principale ou secondaire) est un investissement locatif comme un autre. Elle est donc soumise à l’impôt sur le revenu.
- Avant de faire la déclaration de ces revenus, il faut d’abord déduire les charges du montant brut des loyers (dépenses d’entretien et de réparation, frais d’immatriculation, honoraires du notaire, taxation, cotisations d’assurances et de gestion, abonnements, intérêts de crédit immobilier, prévisions des risques).
- Il est possible de choisir entre deux régimes d’imposition : régime réel et régime micro BIC.
- Pour les revenus perçus en 2018, la déclaration doit se faire dès le 1er janvier 2019.

Les recettes obtenues d’un investissement locatif, location en meublé ou pas, sont à déclarer à l’administration fiscale afin de déterminer votre impôt. Pour savoir quel type d’impôt vous devez payer, vous devez déclarer les loyers issus de la location. Pour en savoir plus, consultez notre article : revenus fonciers en location meublée non professionnel.

Base de calcul des revenus imposables en location meublée
À la différence d’une location nue qui génère des revenus fonciers, la location meublée à titre de résidence principale ou secondaire produit des bénéfices industriels et commerciaux. Il s’agit du montant des loyers mensuels que les locataires s’acquittent auprès de leur bailleur. Comme tout investissement locatif, cette activité est soumise à un impôt sur le revenu.
Néanmoins, certaines charges sont à déduire de montant brut des loyers, à savoir :
- Les dépenses relatives à l’entretien et la réparation du bien en location ;
- Les frais d’immatriculation du bien et honoraires du notaire ;
- La taxation sur les locaux ;
- Les cotisations aux titres d’assurance et de gestion ;
- Les abonnements compris dans le loyer ;
- Les intérêts du crédit immobilier ;
- Les prévisions des risques.
En dehors de ces charges, aucun montant n’est plus déductible des revenus imposables dans une location en meublé. Cependant, le propriétaire n’est pas obligé de prendre en compte le montant réel de ces opérations. Il lui est possible de choisir un abattement forfaitaire sous réserve de certaines conditions.
Avec un bon dispositif de défiscalisation immobilière, vous pouvez alléger vos impôts et optimiser votre rendement locatif, et aussi améliorer le cadre de vie de votre foyer fiscal. Pour en savoir plus, consultez également notre article : tout sur la loi Robien !

À quel régime d’imposition est soumise la location meublée ?
Dans le cadre d’une location en meublé, l’investisseur a deux choix de régime fiscal selon le montant de ses recettes annuelles :
- Pour un montant des loyers plus charges inférieur à 70 000 €, la loi prévoit un régime d’imposition forfaitaire nommé « micro BIC ». Ce dernier permet de réduire un abattement forfaitaire de 50 % au titre de dépenses locatives. Pour le cas d’une location saisonnière, cet abattement s’élève à 70 %. Les revenus sont aussi soumis au régime classique d’imposition.
- Si les loyers perçus dépassent la somme de 70 000 €, le régime réel s’impose. Cela dit, les bailleurs peuvent décider de l’adopter même si leurs revenus locatifs sont inférieurs à ce montant. Ce régime d’imposition permet de déduire le montant réel des dépenses engagées au titre de l’investissement, de l’entretien et des frais divers. Il permet ainsi de réaliser un déficit foncier lors de la première année d’investissement. Ce qui permet de réduire considérablement l’impôt.
Notez que le paiement des cotisations sociales dépend aussi du montant de vos revenus.
Comment, où et quand effectuer la déclaration de revenus ?
La location en meublé, tout comme les autres types d’investissements est soumis à un cycle annuel nommé exercice comptable qui débute le 1er janvier et se termine au 31 décembre. La déclaration des revenus issus de l’activité doit donc se faire après la clôture de chaque exercice en cours. Pour les revenus tirés en 2018, la déclaration doit se faire dès le 1er janvier 2019.
FAQ
Si vous souhaitez investir dans la location meublée, la loi Censi-Bouvard est le dispositif de défiscalisation immobilière le plus répandu. Elle vous permet de bénéficier de 11% de réduction fiscale pour la mise en location de résidences de service. Toutefois, la loi Censi-Bouvard n’est plus éligible au-delà du 31 décembre 2018. Pour l’instant, seule la loi Pinel a bénéficié d’une reconduction. Il faut donc s’informer !
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