- Les sommes versées à une personne qui garde l’immeuble (salaires et les charges sociales) ;
- Les frais pour une agence de location, pour un conseiller fiscal afin de remplir la déclaration d’impôt ou à un tiers pour faire de l’administratif ou un travail en rapport avec la location ;
- Les cotisations versées à un organisme qui aide dans la gestion de la location ;
- Les honoraires d’un avocat ou d’un huissier pour une procédure sur l’immeuble ;
- Les frais de courrier et de téléphone pour échanger avec le locataire fixés par le fisc à un montant de 20 € ;
- L’assurance propriétaire non occupant sur le bien loué ;
- Les travaux d’amélioration et de réparation ;
- Les charges non payées par le locataire ;
- Les indemnités d’évictions versées si vous avez demandé au locataire de partir afin de louer dans de meilleures conditions. Il est à noter que si vous avez évincé le locataire pour habiter l’immeuble, la déduction des frais d’éviction n’est pas possible ;
- Les taxes foncières. En effet, on peut déduire la taxe foncière mais pas la taxe sur les ordures ménagères ;
- Les intérêts d’emprunts contractés pour l’achat du logement loué, les commissions prises par la banque, la contribution à un fonds mutuel de garantie, les frais d’hypothèque et surtout l’assurance emprunteur.

Dans un investissement locatif, le revenu foncier est à déclarer à l’administration fiscale. En effet, tous les revenus sont soumis à l’impôt. Or, pour un investissement dans l’immobilier, il est plus facile de réduire ses impôts grâce aux différents dispositifs de défiscalisation immobilière mis en place par l’Etat. C’est donc indispensable de savoir comment faire sa déclaration de revenus. Pour vous aider, trouvez toutes les informations dont vous avez besoin en consultant notre article : déclaration revenus fonciers : loyer avec ou sans charges ?

Tout sur les revenus fonciers
Généralement, les rentes foncières sont les revenus issus de la location d’immeubles, ceux qui vous appartiennent et ceux appartenant à un des membres de votre famille, lequel appartient à foyer fiscal.
Comme tous les revenus existants, le revenu foncier est imposable. La déclaration de revenus est donc à faire au niveau de l’administration fiscale.
Le régime fiscal propose deux variantes pour le calcul du rendement foncier :
- Si le rendement foncier est inférieur à 15.000€, le locataire peut suivre le régime forfaitaire ;
- Si le rendement foncier est supérieur à 15.000 €, le régime réel lui sera imposé.
Comme déjà énoncé plus haut, les rentes foncières peuvent être exonérées d’impôt. Mais pour en bénéficier, il faut diriger votre investissement de la bonne manière. Nous vous donnons quelques pistes dans cet article : qu’est-ce que le Pinel ancien ?

La déclaration des rendements fonciers
Il est nécessaire de calculer son revenu brut foncier annuel au moment de faire sa déclaration de revenus fonciers. Nous pouvons obtenir le revenu brut foncier annuel en additionnant les recettes nettes réellement perçues et en déduisant les charges.
Après le calcul des rentes foncières nettes imposables, le contribuable peut passer à la déclaration des revenus fonciers. Des formulaires spéciaux existent déjà. Il suffit de suivre les indications sur chacun d’eux. Sinon, il est aussi possible de faire sa déclaration directement en ligne et vous bénéficierez de plus d’assistance. Ou encore, vous pouvez engager un fiscaliste qualifié et professionnel pour se charger de votre déclaration fiscale à votre place.
Les charges déductibles des rentes foncières
Les charges déductibles doivent être prises en compte à partir du revenu brut foncier afin de déterminer les rentes foncières imposables.
Avec le régime micro-foncier, un abattement forfaitaire de 30% permet de prendre en charge les différents frais.
Avec le régime réel, les charges déductibles des revenus comprennent différentes dépenses consenties au titre de la réparation ou de l’entretien de son bien immobilier, des sommes dépensées par le propriétaire pour le compte de son locataire, mais que celui-ci n’a pas remboursées, certains frais de gestion, les intérêts d’emprunt…
Pour entrer dans les détails, voici ce que nous pouvons déduire des rentes foncières :
- Les sommes versées à une personne qui garde l’immeuble (salaires et les charges sociales) ;
- Les frais pour une agence de location, pour un conseiller fiscal afin de remplir la déclaration d’impôt ou à un tiers pour faire de l’administratif ou un travail en rapport avec la location ;
- Les cotisations versées à un organisme qui aide dans la gestion de la location ;
- Les honoraires d’un avocat ou d’un huissier pour une procédure judiciaire sur l’immeuble ;
- Les frais de courrier et de téléphone pour échanger avec le locataire fixés par le fisc à un montant de 20 € ;
- L’assurance propriétaire non occupant sur le bien loué ;
- Les travaux d’amélioration et de réparation ;
- Les charges non payées par le locataire ;
- Les indemnités d’évictions versées si vous avez demandé au locataire de partir afin de louer dans de meilleures conditions. Il est à noter que si vous avez évincé le locataire pour habiter l’immeuble, la déduction des frais d’éviction n’est pas possible ;
- Les taxes foncières. En effet, on peut déduire la taxe foncière mais pas la taxe sur les ordures ménagères ;
- Les intérêts d’emprunts contractés pour l’achat du logement loué, les commissions prises par la banque, la contribution à un fonds mutuel de garantie, les frais d’hypothèque et surtout l’assurance emprunteur.
A voir ces différentes charges déductibles, l’investissement locatif semble porteur de bénéfices, que l’immeuble soit en location nue ou en location meublée. Si l’immeuble sert de résidence principale pour le locataire, en contrepartie des loyers perçus par le propriétaire, alors le rendement sera encore plus exceptionnel. En effet, de nombreux dispositifs, comme le Pinel, vous remboursent votre investissement jusqu’à un taux de 21%.
FAQ
Ces derniers moments, l’investissement locatif a pris de l’envol en France. Grâce à la défiscalisation immobilière, il est devenu intéressant de mettre en location son immeuble que ce soit en location nue ou en location meublée, que l’habitation soit utilisée en tant que résidence principale ou en résidence secondaire. Pour optimiser votre investissement locatif, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel.
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