- Source de revenus fonciers réguliers ou saisonniers, l’investissement dans un immobilier locatif est fréquemment captivant et avantageux.
- Le régime micro-BIC ou micro-entreprise adhère vos loyers dans vos revenus ordinaires. Il s’agit du plus pratique des régimes, et de ce fait le plus apprécié de tous les particuliers. Il marche par abattement pour considérer l’ensemble des frais et dépenses attachés à la location.

Vous avez le droit de demander d’être soumis au régime réel. C’est naturellement ce qui se passe pour les locations saisonnières dont les recettes dépassent les 70 000 €/an, et celles indiquées en tant que « meublés de tourisme » par-dessus les 170 000 €.
Peu importe le contexte, il est toujours recommandé de demander les services d’un professionnel pour estimer s’il est avantageux d’adhérer au régime réel, ou pas.
En effet, des spécifications sont à apporter quant à l’imposition des revenus tirés de votre location, c’est à dire les revenus perçus ou les loyers perçus par la location saisonnière. Il est donc préférable d’être guidé par un professionnel tout au long de votre déclaration.
Et justement à ce sujet, principalement en ce qui concerne les avantages de la déclaration de vos recettes annuelles sous le statut des « bénéfices industriels et commerciaux », découvrez notre article : dans quelle case déclarer les revenus locatifs meublés non professionnel ?

La nature de la déclaration des revenus locatifs saisonniers
Auparavant, l’administration fiscale a émis des semblants de tolérance concernant les revenus locatifs saisonniers. Effectivement, on considérait que mettre en location une chambre dans sa résidence principale n’était pas soumis à l’impôt sur les revenus. Mais dorénavant, la loi précise qu’il est obligatoire de faire une déclaration dès le premier euro de revenu.

Régime d’imposition des revenus fonciers saisonniers
La totalité des revenus fonciers (y compris les loyers touchés pour la location d’une résidence secondaire, de sa résidence principale pendant les vacances…) peut être soumise à l’impôt sur les revenus. À cela, l’on distingue 2 régimes d’imposition éventuels :
- Le régime classique ou régime réel. Celui-ci est exigé quand on excède les 70 000 € de revenus locatifs annuels. Il autorise de diminuer les dépenses réelles, les impôts, les tarifs de notaire, les ouvrages…
- Le régime micro-BIC, par où on fait la déclaration de ses revenus locatifs bruts, l’administration fiscale apposant ainsi un abattement forfaitaire de 30% qui concorde à des coûts forfaitaires qui n’ont alors pas à être précisés. À titre d’exemple, pour des loyers de 10 000 € encaissés, seuls 7 000 euros de revenus locatifs soumis à l’impôt sur les revenus seront conservés et prescrits à la tranche marginale d’impôt sur le revenu.
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D’habitude, sur sa feuille d’imposition, on certifie au régime du micro-foncier le coût des loyers perçus pendant l’année, toutes dépenses comprises. Il est alors question de la totalité des loyers encaissés, quand bien même que des remboursements de frais seraient inclus dans ces coûts. On n’est pas obligé de tenir une comptabilité lorsqu’on est sous le régime micro-foncier, et les montants attestés sont ceux prouvés par les relevés de banques.