- Votre imposition dépendra du fait que votre bien soit meublé ou vide.
- Par ailleurs, vous devez calculer vos revenus imposables par rapport à vos revenus locatifs pour pouvoir comparer les différents régimes (micro-Bic ou régime réel).
- Pour faire ce calcul, vous devez prendre en compte plusieurs données :
- Si la location génère un revenu foncier, il est soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux. Les prélèvements sociaux s’élèvent à 17,2%.
- Pour l’impôt sur le revenu, il dépend de la tranche marginale d’imposition et peut aller de 0, 14, 30, 41 à 45%.

Pour connaître l’impôt que vous devez à l’État en fonction de vos revenus perçus, vous pouvez consulter notre article : comment faire une simulation du calcul d’impôt sur le revenu ?
Quel est l’intérêt de connaître le domaine de la fiscalité ?
Il est toujours nécessaire de s’informer sur la fiscalité, surtout si vous louez un bien ou si vous projetez de réaliser un investissement dans le locatif. Comment calculer les impôts prélevés sur les loyers imposables ? Quels sont les types d’imposition ? Plusieurs questions peuvent se poser en ce qui concerne les impôts sur le revenu foncier.
Désormais, les rentes foncières encaissées depuis le 1er janvier 2019 sont imposées en temps réel et plus l’année qui suit. Tout d’abord, vous devez comprendre que la fiscalité appliquée dépendra du fait que le bien que vous faites louer ou louez soit meublé ou non. Vous aurez ensuite quelques distinctions en ce qui concerne les impositions selon votre type de location.
Pour le calcul de l’impôt, découvrez également notre article : comment faire le calcul de mes impôts ?

Fiscalité pour un bien loué vide
La première option est donc la location vide, donc non meublée. Dans ce cas-ci, deux options d’imposition s’offrent à vous. La première concerne le régime micro-foncier. Ce régime est assez simple, car vous aurez seulement à déclarer les loyers que vous percevez.
L’abattement forfaitaire du fisc s’élèvera à 30% et le taux de prélèvement est appliqué au foyer fiscal. En d’autres termes, le revenu (loyer) imposable sera à hauteur de 70% des revenus perçus.
La deuxième option d’imposition de la location vide est le régime réel. Pour le régime réel, il est nécessaire que vous déclariez à la fois les charges payées et les loyers que vous percevez. Dans ce cas-là, vous aurez la possibilité de déduire des loyers toutes vos charges réelles avant l’imposition.
Parmi ces charges, vous comptez par exemple la taxe foncière, l’assurance habitation non occupant, l’assurance vie ou encore les intérêts d’emprunts pour l’acquisition du bien, entre autres. Vous devez donc bien lister vos charges pour éviter tout oubli. Vous pouvez en déduire que si vos charges dépassent les 30% des loyers, le régime réel sera plus intéressant pour vous.
Voyons donc maintenant comment procéder au calcul de l’impôt prélevé sur vos loyers imposables. Si la location génère un rendement foncier, il est soumis au barème progressif de l’impôt sur les revenus et les prélèvements sociaux. Les prélèvements sociaux s’élèvent à 17,2%.
En ce qui concerne l’impôt sur les revenus, il dépend de la tranche marginale d’imposition et peut aller de 0, 14, 30, 41 à 45%. La fiscalité concernant la rente foncière peut ainsi atteindre des sommes assez importantes si les charges déductibles ne sont pas très élevées. Toutefois, notez qu’il existe de nombreux dispositifs de défiscalisation immobilière qui peuvent vous aider à alléger vos impôts. Tel est, par exemple, le cas de la loi Pinel, laquelle vous propose jusqu’à 21% de réductions fiscales.
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Fiscalité pour la location en meublé
Si vous louez votre bien meublé, les deux types d’imposition de la location vide, soit le régime micro-BIC et le régime réel, sont toujours de rigueur, mais avec quelques distinctions. La différence se situe dans le taux d’abattement pour le régime micro-BIC, qui est de 50%. Pour le régime réel, le loueur meublé pourra déduire un amortissement du bien ou des meubles, à part les charges déductibles que nous avons abordées plus tôt.
Ce régime permet parfois de ne pas payer d’impôts. Comme pour la location vide, les revenus imposables vont subir l’impôt sur les revenus et les prélèvements sociaux. Il est important de noter que ces calculs concernent la location meublée non professionnelle.
FAQ
Les revenus locatifs seront calculés selon les loyers imposables. A partir de 2018, les prélèvements sociaux seront de 17,2%. Le taux de l’impôt dépendra de la tranche marginale d’imposition de chaque foyer.
Ci-après la liste des charges déductibles des revenus fonciers :
- Les frais de gestion, de procédure et de garde
- Les dépenses de réparation et d’entretien
- Les dépenses d’amélioration
- Les dépenses acquittées pour le compte des locataires, lesquelles restent définitivement à la charge des propriétaires
- Les provisions pour charges de copropriété
- Les primes d’assurances
- Les impôts et taxes
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